Au fil des pages, le Club historique d’Andrésy fait découvrir près de 200 photographies des lieux les plus importants de la commune, mais aussi d’autres endroits plus insolites. Anecdotes, références historiques, allusions aux grandes figures qui ont vécu dans la ville abondent dans cet ouvrage très bien documenté et illustré. C’est un livre qui permettra surtout de mieux saisir les évolutions d’Andrésy. Et c’est grâce au parallèle entre images historiques et photographies d’aujourd’hui que chaque lieu est mis en scène...

Au lendemain de la guerre de 1870 qui l'a si cruellement frappé, Bougival connaît une renommée qu'il est difficile d'imaginer aujourd'hui. Les Parisiens reprennent le chemin des bals, des guinguettes, des régates et des fêtes nautiques. Séduits par la beauté et la diversité de ses paysages, Monet, Sisley, Pissarro, Renoir, Berthe Morisot et beaucoup d'autres viennent y poser leurs chevalets. Interprétant les jeux sans cesse renouvelés de la lumière, du ciel et de l'eau, ils y créent l'impressionnisme. Écrivains et musiciens ne tardent pas à les suivre. Aux Fresnes, Pauline Viardot et Ivan Tourgueniev accueillent Mérimée, Fauré, Gounod, Saint-Saëns, les frères Goncourt, et Georges Bizet est leur proche voisin. Financiers, industriels, hommes politiques, grandes familles bourgeoises de la capitale font à leur tour bâtir au bord de la Seine et dans les îles leurs résidences secondaires. C'est entre les deux guerres mondiales que Bougival commence à devenir une ville résidentielle de banlieue. Pavillons et immeubles remplacent les champs et les vergers et la ville prend peu à peu l'aspect que nous lui connaissons. Il suffira donc au lecteur de comparer les images que nous avons rassemblées, celles d'hier face à celles d'aujourd'hui, pour se promener agréablement à travers le temps.

C’était le temps où l’on avait le temps… Bougival vivait alors au rythme des saisons. Au printemps et en été, la ville accueillait célébrités, promeneurs et touristes séduits par ces paysages que les peintres impressionnistes avaient tant aimés et par la douceur de vivre qui en émanait. Le reste de l’année, elle appartenait à ses habitants.¶¶Ce sont ces années de légèreté et d’insouciance que les auteurs invitent à découvrir à travers les cartes postales qui sont leur fil conducteur. Ces images d’un autrefois pas si lointain permettent de se livrer aux joies d’une « escapade » dans le passé.

Louis Blériot est le premier aviateur à traverser la Manche, le 25 juillet 1909. Cet exploit lui ouvre les portes de la gloire, mais aussi celles des succès financiers. À l'automne de la même année, il achète à Buc un terrain de plus de 200 hectares pour y implanter son aérodrome privé. La région est déjà riche de terrains d'aviation : - Satory, où Clément Ader a effectué un premier saut en 1897 ; - Toussus-le-Noble, où Robert Esnault-Pelterie (en 1907) et Maurice Farman (en 1909) viennent de s'implanter ; - Saint-Cyr et Châteaufort, ouverts en 1907 ; - Villacoublay en 1908. Louis Blériot a l'ambition d'intéresser le grand public aux progrès de l'aviation et de développer le tourisme aérien. Pour cela, il ne crée pas un simple aérodrome, il fonde un vrai parc d'aviation aux activités multiples (formation, essais, spectacles) qu'il nomme « aéroparc ». Désormais, les destins de Buc et de Louis Blériot sont liés. Ce livre évoque les grandes pages de l'histoire de l'aviation, retranscrite à travers les regards croisés des aviateurs et des Bucois, qui ont vécu et partagé des moments forts, parfois douloureux.

Depuis l’envol en 1783, d’une montgolfière devant le roi et la cour, la Plaine de Versailles, appelée aussi « Val de Gally » a été au cœur du développement spectaculaire de la conquête de l’air dans notre pays : aérostation des ballons libres et captifs, des cerfs-volants d’observation et des dirigeables de l’Armée et de la Marine ; aviation des pionniers comme Santos-Dumont, aviation militaire de la Première Guerre mondiale, aviation populaire à partir de 1936, aviation de tourisme après la Seconde Guerre mondiale ; vol à voile des pionniers et de nombreux records nationaux et internationaux. Ce sont les grandes heures de ce passé particulièrement riche et prestigieux que l’association « Fontenay d’Hier à Aujourd’hui » vous propose de revivre grâce à ce livre, consacré à l’histoire des terrains de Saint-Cyr-l’Ecole, Chavenay et Beynes ainsi qu’aux hommes et aux femmes qui s’y illustrèrent.

Croissy-sur-Seine, « le village où il fait bon vivre », n’a subi dans les années 1980 qu’une modification majeure : la suppression de sa plaine maraîchère, aspect ignoré des nouveaux habitants. Avec ses cinq kilomètres de berges, la ville a longtemps vécu au rythme de la Seine. C’est pourquoi trois chapitres mettent en valeur le fleuve et ses rives, voisines de Bougival et Chatou, avec en point d’orgue dans l’île, le fameux établissement de la Grenouillère à l’époque des impressionnistes. Guide anecdotique de promenades permettant de comparer passé et présent.

L’exposition Recto verso est une invitation au voyage, au rêve, à courir de village en lieux-dits, de champs en prairies, de forêts en villes. Et comme sur un manège, au son des trompettes et éclats de rires que tous aient envie à la vue de cette imagerie populaire, d’aller découvrir cette singulière beauté du département des Yvelines.

Cet ouvrage illustré de plus 200 photos anciennes ou plus récentes, retrace l'évolution de la ville depuis le début du XXe siècle

Rien de plus banal qu’une carte postale. L’objet est partout, sous toutes les latitudes, dans tous les intérieurs, et tout le monde en a reçu ou écrit au moins une dans sa vie. Pourtant, ce petit rectangle de carton, apparu pour la première fois en 1869, raconte bien plus que l’image qu’il reproduit. Envisageant de nombreux aspects historiques, techniques, artistiques ou sociologiques, cet ouvrage permet de se faire une idée de l’omniprésence de la carte postale et montre des spécimens variés de l’extraordinaire production française du début du XXe siècle, qui correspond à l’âge d’or de la carte postale illustrée.

Ce livre d’images du XXe siècle, réalisé à partir de collections de cartes anciennes et de photos de l’an 2000, retrace, avec une pointe de poésie, la vie quotidienne à Saint Arnoult. Le Patrimoine, la vie publique, les loisirs, les commerces et les industries, les rues, les demeures et les châteaux, rien ne manque. Cet ouvrage, dédié à toutes les Arnolphiennes et à tous les Arnolphiens, est notre façon de célébrer la fin du millénaire et de conserver précieusement, le souvenir de cette riche période.

C’est au cœur du département des Yvelines que l’on trouve cet écrin de verdure appelé le Val de Gally. Le terme « Gally » viendrait d’un mot celte signifiant « bourbier », et c’est ce nom que porte la rivière qui traverse le pays, le ru de Gally. De tradition agricole, ce petit terroir a connu quelques bouleversements, notamment avec l’implantation du parc de Versailles : aménagement de la forêt de Marly, création d’un réseau routier pour permettre les déplacements vers la Cour et plus tard d’un réseau ferroviaire facilitant les transports en direction de Versailles et de Paris. Les fermes complètent l’habitat traditionnel regroupé dans les villages, sans oublier les nombreux petits châteaux bâtis sous l’Ancien Régime, souvent démolis et reconstruits au XIXe siècle. C’est à travers de nombreuses cartes postales et photographies anciennes qu’Evelyne Placet a souhaité vous faire découvrir cette région de tradition où il fait bon vivre.

Réunies dans un seul volume, de la plus petite à la plus grande, toutes les communes du département des Yvelines sont mentionnées, avec au minimum une illustration (souvent une carte postale ancienne).¶Sur chacune des communes : nom des habitants, noms anciens, populations à différentes époques, superficie, altitudes (minimales et maximales), quelques faits historiques, monuments anciens et actuels, église, châteaux, manoirs, approche du petit patrimoine, chapelles, lavoirs, pigeonniers, croix anciennes, curiosités diverses, principaux personnages nés ou décédés dans la commune, description des armoiries, artisanat et industrie, sites touristiques, manifestations…

Mantes-la-Jolie est une ville d’art et d’histoire, au patrimoine riche et pourtant méconnu. Elle a en effet été frappée par plusieurs vagues de destructions qui la marquèrent définitivement et lui donnèrent l’aspect qu’on lui connaît de nos jours. Il y eut en premier lieu la seconde guerre mondiale et ses bombardements qui réduisirent à néant une grande partie du cours historique de la ville. Par la suite, la modernité prit le relais, tout particulièrement durant les années 1960, avec la mise à terre des anciens quartiers populaires et de son lot de maisons anciennes. Le but de cet ouvrage est de montrer la ville sous un jour nouveau, au-delà de l’image que l’on a d’elle aujourd’hui, au travers d’un maximum de photos anciennes, mais aussi de vous laisser vous promener dans le vieux Mantes disparu et, par-là, d’en découvrir les monuments et la vie quotidienne d’antan.

La ville d’aujourd’hui n’est certes plus le village de 1900 ni celui de 1945. Et pourtant¿! Pérennité et création contemporaine s’y chevauchent sans se nuire. Ici, le Marly de Louis XIV ressuscite, celui des artistes des XIXe et XXe siècles perdure avec bonheur, tout comme celui des artisans, des commerçants et des vignerons d’hier. Et le Marly des Trente Glorieuses, dans une évolution qui se poursuit encore aujourd’hui, impose sa nouveauté. Des croisements féconds dans un Marly-le-Roi bien vivant, c’est ce que les auteurs ont voulu montrer dans cet ouvrage où images d’hier et d’aujourd’hui se comparent pour mieux se répondre.

Si les gens aisés communiquaient depuis le XVIIe siècle avec des cartons portés par leurs domestiques, l’institution des congés payés a permis que la carte postale prenne un nouvel essor. Seul lien de communication populaire entre les sédentaires et ceux qui avaient la chance de voyager, c’était une fenêtre ouverte sur le monde et ses découvertes, magnifiques ou pittoresques.¶Ces images anciennes permettent de revoir ce passé disparu.

Difficile d’y échapper: des boutiques de souvenirs aux commerces les plus divers, des gares aux aéroports, des offices du tourisme aux réceptions d’hôtels, les cartes postales sont partout. Elles sont l’objet qui dispose du plus grand nombre de points de vente dans le monde, loin devant le tabac et la presse. En France, 400 à 600 millions d’unités transitent annuellement par les services postaux... Un commerce lucratif que le courrier électronique et les SMS de téléphonie mobile ne parviennent pas si facilement à détrôner. Pourquoi cet objet apparu lors de la guerre de 1870 survit-il dans la jungle de la communication¿? Sans doute parce qu’en prenant son temps, la carte postale gagne en sens, en attention portée au destinataire. Sans doute aussi parce qu’elle est un objet propre à un contexte, les vacances, où l’on est censé ne jamais être pressé. Telle est l’ambition de ce livre¿: dévoiler les faces cachées des cartes postales afin de mieux comprendre le sens d’un geste profondément ancré dans nos habitudes